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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 21:06

FRèRE FRANCIS 001 crop

Quelques jours avant son départ, je l'avais appelé, je lui avais demandé de venir nous rejoindre quelque temps à Capbreton. Nous avions parlé de nos souvenirs, du présent, de nos problèmes, de la joie de se parler. J'étais heureuse d'entendre sa voix rassurante. Il devait nous rappeler. Et puis, le silence. Le Frère Francis était pour nous plus qu'un ami, il était un membre de la famille. Nous l'avions connu quand il est devenu instituteur de mon frère Jean-Yves à Douai mais cette relation s'est vite transformée en une affection profonde. Quand nous habitions Douai, il venait souvent manger le dimanche chez nous, en famille et nous passions des journées gaies à parler, à rire et à nous promener. Il venait nous rejoindre quand nous partions en vacances, que ce soit à St Gervais ou à Capbreton. Il a tout partagé avec nous, les joies et aussi les peines. Quand nous nous sommes installés à Capbreton, au début, il venait passer quelques jours, il a  aidé papa dans les travaux d'installation. Au décès de Papa,  il a été malheureux de ne pas pouvoir venir et à nous il nous a manqué pour cette épreuve mais nous savions qu'il pensait à nous.  Malgré la distance, l'affection, l'amour même qui nous unissait est toujours restée intacte. Maintenant, il nous a quitté, son absence provoque une douleur immense à nous, à sa famille et à la communauté où il s'était retiré. Nous avons le regret de ne pas l'avoir revu. Difficile de parler de tant d'années d'amitié, d'amour, d'affection.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 12:13

 

Avant de reprendre mon histoire de ch'ti landaise, une petite vidéo (qui fait partie de mon histoire) puisqu'elle chante le lieu où je travaille. Le CERS est une famille où il y a un lien complice entre professionnels et patients, tous dirigés sur un nouveau départ, vers un retour au top.

 

Cliquez sur le lien ci-dessous

 

 

  http://www.youtube.com/watch?v=XbUTxNytxiU

 

 

 

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 09:42

 



Sultan, as-tu lu tous ces messages d'amitiés ?  Sais-tu à quel point tu nous manques ? J'ai entendu  Maman crier "Sultan, reviens". Elle a toujours les larmes aux yeux, comme moi d'ailleurs. Il faut dire que tu la suivais pas à pas. Amélie ne se couche plus dans votre "lit". Les jouets ne vivent plus, elle n'y touche plus.
Plus jamais, nous te verrons venir vers nous. Plus jamais, tu te coucheras près de nous. Plus jamais, tu te colleras contre nos jambes pour réclamer une caresse. Plus jamais, nous passerons la soirée, toi, Amélie, Maman, moi, bien callés dans le canapé en regardant la télé. Plus jamais, je ne te toiletterai.
Parfois, quand on s'asseyait dans le canapé, c'était au plus rapide, de toi ou d'Amélie de venir nous rejoindre. Et quand Amélie gagnait, tu prenais un jouet et venais narguer Amélie qui, aussitôt, descendait  pour essayer de te chiper le jouet. Toi, tranquillement, tu laissais tomber la convoitise et tu montais, content, sur le canapé, à nos côtés. Bien sur, Amélie remontait tout de suite.
Pleins de souvenirs remontent, je ne trouve pas les mots pour les décrire.
Sultan, y avait-il quelque chose à faire pour éviter cela ? Ai-je manqué à mon devoir de "mère" ?
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:40

SULTAN






Sultan, pourquoi ? On ne réalise pas, on ne comprend pas, on n'accepte pas. Cela a été si brutal. Tu n'avais que huit ans. Tu ne demandais qu'à aimer, qu'à être aimé, qu'à jouer. Ton tempérament calme, reposant cachait un caractère vif, joyeux, joueur. Bien dans ta tête,  rien ne te dérangeait, tu t'adaptais à chaque situation nouvelle. Tu étais d'une humeur toujours égale. Toi, notre clown, tu nous faisais rire par tes pirouettes. Lorsqu'on te parlait, on te posait une question, tu nous répondais. Toujours près de nous, discret. Nous avions encore beaucoup d'amour à partager, toi et nous.
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 09:43


SULTAN



















































Sultan, tu nous as quitté brutalement hier, tu nous laisses complètement désemparés, on ne comprend pas, on n'accepte pas. tu n'avais que huit ans. Tu as fait une embolie pulmonaire. Tu es parti pendant que l'on t'emmenait chez le vétérinaire. Tu étais dans les bras de ton "père" Jean-Yves. Te voir, immobile, sur la table du vétérinaire a été un supplice, repartir sans toi, je n'en parle même pas. Tu nous as donné huit ans d'amour, de fidélité, d'une humeur toujours égale, aimante. Amélie, ta petite compagne, te cherches partout, elle aussi ne comprend pas. Dans la voiture, à l'arrière, seule maintenant, elle pousse des petits cris plaintifs. Ce matin, cela a été dur. Quand on descendait, tu nous accueillais au bas de l'escalier, tu agitais la queue, tu frétillais, tu te mettais sur le dos, tu te frottais dans nos jambes. Quand j'ai sorti Amélie pour la promenade, tu n'étais pas là, dehors aussi, elle t'a cherché. A table, tu te couchais à nos côtés, où que l'on s'asseyait, où que l'on aille, tu te mettais toujours près de nous. Tu te mettais souvent sous la chaise de maman, tu te collais contre ses jambes. Maintenant, ton absence nous fait mal, tu n'avais que huit ans, on avait encore beaucoup d'années d'amour à partager. On ne comprend pas ce qui s'est passé, on ne peut pas accepter.

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 19:33




Mon grand-père maternel, pépé Mile, en tenue de soldat. Bien qu'étant Cht'i, il était typé méditerranéen. Par lui, j'ai peut-être des racines au Sud ; Est-ce pour cela que je me sens aussi bien dans le Sud-Ouest ?.
Je regrette de ne pas l'avoir connu assez longtemps pour me faire des souvenirs. Il m'appelait "ma belle". Il aimait les animaux, il était très taquin, moqueur. Il donnait  un surnom très imagé à chacun, qui je l'avoue, collait parfaitement à la personne. J'aurais aimé qu'il puisse avoir le temps de m'apprendre la musique. Il a communiqué à mon père le goût de fabriquer de ses mains. Mon grand-père et mon père m'ont transmis le plaisir de me débrouiller, et quand j'ai leurs outils dans les mains, j'ai l'impression qu'ils sont près de moi et me conseillent.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 19:48










Mes grands-parents maternels, mémé "Yette" et  pépé "Mile".
Deux "caractères forts" qui n'avaient pas froid aux yeux.





























Cette photo a été tirée dans le jardin d'un hôpital à Berck. Pépé Mile avait reçu sur son genou un lourd outil lorsqu'il était menuisier - ébéniste. Le traumatisme était tel qu'il avait dû, durant un an, être hospitalisé à Berck. Mémé Yette, pour rester à ses côtés, s'était faite embaucher à l'Hôpital.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 19:21

Ci-dessous, mémé Nice et pépé Lite posent avec deux clients devant leur café.






























Mémé Nice derrière son comptoir avec son chien papillon.























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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 18:49





Mon grand-père paternel, pépé LIte. Boxeur, arbitre international. Dans son café, on réservait ses places pour les combats de boxe et de catch.





































Un autre visage de pépé LIte,  cycliste.














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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 19:40






Pépé Mile venait d'une famille de neuf enfants, tous musiciens. Il jouait du tuba. Je n'ai malheureusement pas de photo de lui jouant de son tuba.

Il a essayé d'initier maman au violon mais elle préfèrait le piano.

C'est dommage, je ne l'ai pas connu assez longtemps pour qu'il puisse m'apprendre. J'aurais adoré jouer de la musique avec lui.

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  • Timide, réservée, sentimentale. J'aime la musique, les chansons douces mais aussi le disco, le rock. Mes chiens sont mes enfants, mes compagnons de chaque instant, mes confidents.
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